Coutumes de vie en Sinyorël

Ce sont l'homme et la femme qui possèdent les deux parties essentielles de la graine. Ils doivent donc l'assembler. Le ventre de la femme a la même fonction et les mêmes propriétés que la Terre : Elles donnent vie, modèlent et font pousser la graine. Lorsque la graine est trop grande pour tenir dans le ventre de la mère, elle s'en sépare : on doit alors couper les racines qui la rattache à sa mère, soit le cordon ombilical. Alors, l'enfant peut vivre sans racines pendant 80 ans, tant qu'il est bien nourri (comme les plantes dans les vases, nourries par l'eau).

Le concept du mariage n'existe pas vraiment en Sinyorël, les couples sont libres pour éviter tout problème. Un arbre peut partager ses racines avec un autre arbre sans autorisation officielle. Cela n'épargne malheureusement pas tous les problèmes, comme les femmes aimantes qui sont trompées et qui ne l'acceptent pas, etc.

L'énergie obtenue dans le ventre de la mère s'épuise vers quatre-vingt ans, et la fleur se fane. Alors, elle souhaite retourner à la terre.

Les cimetières de Sinyorël ressemblent à de grandes forêts étranges. On plante une graine d'arbre ou de fleurs dans le thorax du corps qui a été préalablement vidé. On met le corps dans un trou peu profond et recouvre les extrémités de terre. L'arbre pousse alors étrangement très vite et a une forme humanoïde. Il est de coutume de revenir cinq ans après l'enterrement pour graver le nom du mort dans l'arbre.