Sinyorël, la Nouvelle Aube
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Soirée étrange recherche cavalier

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Soirée étrange recherche cavalier Empty Soirée étrange recherche cavalier

Message par Caliawen Jeu 18 Aoû 2016 - 0:15

Ce soir je sors. Ce soir je suis heureuse de sortir. 
Elle arrive me chercher, Mathilde la belle Mathilde. Je la connais depuis quelques années maintenant. Je lui parle quand c'est bizarre dans ma vie. Quand y a des trous, partout. Des trous partout. 
J'ai sortis mes talons et je marche doucement dans les escaliers. J'ignore si mon cohabitant m'a entendu.


Je me glisse du salon à la cuisine et me sers de l'eau. 
"- J'ai bien bu !"


Que d'exclamations, mon cerveau devient un roman. Je me dit que je pourrais faire de ma vie un livre souvent. Dans ma vie tout est réunis pour que je soit une parfaite héroïne.


Et j'ai toujours fait pour que ce soit de tel. Avoir une vie d'héroïne de roman c'est le summum. J'ai des amis, tous différents. Une situation d'amour complexe. Des rires, des pleurs. Beaucoup de péripéties, et encore pleins à construire !


J'entends frapper à la porte. 


"- J'arrive !"


Je sifflotait. Je l'ai serrée fort contre moi et je sentait son cœur. Puis nous sommes parties comme deux jeunettes la vie devant elles. 


Ô deux mignonnettes sous les lampadaires, dansantes elle jouait seulement.


On se parlait comme des petites femmes excentrique. Les compliments de fifilles excités. 


Tu as minci ! Et toi ta robe te va trop bien! Non mais on parle de toi la, tu va en faire tomber plus d'un! 


Notre rire s'entendait 3 rues à la ronde au moins. Puis nous sommes arrivées dans un bar assez chic. On as commandés et on a commencées à parler. 


"- Alors quoi de neuf la poule ? Demanda Mathilde.


- Bah pas grand chose à part mon déménagement ! Tu es toujours avec Luan? J'ai demandée à mon tour.


- Attends tu crois qu'il aurais bien voulu que je sortes avec cette tenue ? gloussa-t-elle.


- Ah.. alors tu recherche ou...? J'ai demandée.


- Attends tu crois qu'on sors pour quoi aujourd'hui ?


-Ahhhhhh... d'accord.. J'ai continuée.


- Ah mince désolée tu est toujours avec ton ami blond ? Elle a dit.


- Ewen, fin la c'est compliqué. Mais bon pour se soir mon corps peut être tout à un autre. Si tu vois ce que je veut dire. J'ai dit en faisant un clin d'œil. "


Je suivait son jeu pourtant je n'en avais pas la moindre envie. Voulant la soutenir dans son flot de désespoir.


"- Tu me plait toi quand tu es comme ça ! Cria-t-elle."


Je ne savait pas bien comment allait se terminer cette soirée. Même si pour l'instant tout avait l'air normal. 


Nous avions bus trois verre et mes sens commençaient déjà à se brouiller. Lorsque je suis revenue des toilettes elle avait commencer à discuter avec des passants d'à peu près notre âge. 


"- Tu vient Caya ? Ils connaissent un petit bar sympa."


Je savais plusieurs choses; Nous avions de la chance s'ils ne nous violais pas. Mathilde va finir au lit. Je ne sait pas ce qu'il va advenir de moi. 


En même temps j'étais à moitié au fond du gouffre. Hier après avoir appris que mon copain me trompait, je suis rentrée chez moi vers 4 heures sous la pluie. Alors maintenant ce que je faisait de ma petite coquille je m'en fichais.


Puis dans les romans, les héroïnes elle sont pompettes. J'avait repérée un des garçons du groupe qui nous escortait. Ils était trois et celui ci je l'avais bien cerné. Sans même lui parler.


Je lui fout un coup de coude et susurre :


"- Tu es sûre de toi ?"


Elle a rigolé. 


Je ne reconnaissait pas ma grande Mathilde. L'impression qu'elle était partie. Petit fille de riche qui a toujours besoin qu'on la guide. Qui ne se doutait ni de son habilité à dialoguer ni de son recul implacable. Ni de son charme à tomber. 


Ce soir c'était tout l'inverse, triste affaire ma Mathilde.


On est arrivées dans ce bar bondé de populace bruyante. Nous devions serpenter pour aller commander au bar. On parlait debout pendant que Mathilde aguichait sans discrétion un homme du groupe. Le pire c'est que je suis persuadée qu'elle ne connaît même pas son prénom.


Moi je m'en foutais. A vrai dire je hochais la tête quand on me posais un question et c'était tout. Je parlais avec le garçon que j'avais repérée.


Un homme triste à en mourrir, un homme droit mais pas confiant. Ça crevais les yeux qu'il patinais à mort. Il voulait le cacher, seulement j'avais vue ces marques sur son corps, du soir précédent sûrement. J'avais vue son regard, sa démarche, sa façon de se défendre quand ça gueule dans le bar. J'avais vue ses lunettes sale pleines de buée des soirs de grand froid. 


J'avais vue ses larmes sans même qu'il pleure.


C'était touchant mais ça me glaçait le sang.




Je suis sortie du bar, il faisait frais et c'était la seul chose que je voulais désormais. J'pensait à ma mère. A toutes ces lettres que je reçois jour après jour. Je dois extrêmement la décevoir. Ça me tue. La fumée commence a sortir de mon crâne. Je parle d'une fumée lourde, une fumée grise que personne ne peut traverser. Elle va atteindre le niveau solide. Mais il faut pas, il faut pas.


Parce que si elle devient solide, je le deviendrais aussi. 


C'était pas ça qui me faisait pleurer. Ce n'était pas le niveau d'anxiété, de trouble et de peur qui grandissait chaque jour en moi qui m'inquiétais. C'était ses phrases d'il n'y a pas si longtemps que ça. 


Je tourne.


Ma mère est " la parfaite "
Je suis ses mauvais côté 
Si on nous rassemble nous sommes une seule personne. 


Et mon cœur, oui mon cœur ne bat plus. Ce n'est point cette sensation de force, c'est celle de la lourdeur.


Elle me donne envie de souffler en permanence.


Je tourne.


Boire c'est déclarer la guerre à son cerveau, le temps d'un soirée.


Mon corps me joue des tours. J'ai l'impression que mes veines exploses. A l'intérieur c'est très désagréable. Alors je tiens mes avant bras.


J'ai bu, j'ai froid, j'ai mal, j'ai la tête qui tourne. Je fonce dans mon piège, la tristesse, la rage, la peur, la méfiance. 


Je tombe. 


L'âme la plus cruelle est en train de presser mon cœur. Regarde mon poing, démon. 


Une pauvre jeune qui se frappait au sol, triste spectacle. 


L'esprit du tourment est sortit. Je te reverrais sûrement demain, mais tu peut partir pour le moment.


-


Je sentais mes pieds comme des pattounes de souris. Sournoise et discrète.
Je suis retournée au bar. 


Deux silhouette se bataillait, Leurs ombres dansantes sous le faisceau d'un lampadaire. Le bar n'était qu'à moitié rempli et dehors il n'y avait qu'eux. Je me suis discrètement planquée derrière le mur extérieur droit du côté du bar. 


Alexander, l'homme triste, croulait sous les cris d'un homme tout de bleu vêtu. 


Étais-ce cela qu'un fanfaron farfelu qui avait un peu trop bu ? Ou l'esprit tourmentée d'une amitié terminée ? 

Caliawen

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Message par Caliawen Jeu 18 Aoû 2016 - 10:16

Je tendais l'oreille, avare d'un simple mot. Me prenant aussi tôt pour une détective de renom. J'entendais la les cris d'un homme bien méchant à son égard. 


Je ne connaissait pas la cause, mais mon ami lui ne disait rien. Muet aux reproches de l'autre. 


L'autre en question partit, j'aurais aimer l'observer pour essayer de déceler certaines informations à propos de lui. Malheureusement c'était trop tard. J'ai entendu Alexander s'asseoir brutalement contre la parois du mur avant. 


J'étais assise moi aussi, j'avais peur d'aller le voir. J'ai seulement tournée la tête et je l'ai vue, dos au mur, les genoux ramenés vers lui et ces paumes contre ses paupières. Puis il souffla, enleva ses lunettes et passa sa main dans ses cheveux. Il a ouvert grand les yeux vers le ciel. Ses yeux teintés de rouges, On aurait pus croire qu'il pleurait du sang. 


"Bon c'est fini." j'me suis dis, et j'me suis levée. J'me suis posée près de lui. 


Je voulais pas lancer un vulgaire "ca va" par compassion. Je me suis juste assise la près de lui sans bruits. Désormais il ne restait plus que les bruits de son souffle.


Y avais aussi deux âmes en peines, pommées se demandant ce qu'elles fichait la. C'était pas grave, on étaient deux. 


Je me dis que chaque fois que je suis triste, quelqu'un est heureux. Et quand je suis heureux, que quelqu'un est triste.
Alors je me rapproche lentement de l'état opposé avec cette façon de penser.


Peut être qu'Alexander était un peu comme moi, à cet instant.. 


"-Putain ...Je sais pas ce que je fais, ou je vais.. J'sais même pas me cerner moi même... J'suis même désolé tu vois. "


Il disait en sanglotant. Plus il parlait plus il pleurait. 


Moi je restait silencieuse. Je ne voulais pas savoir qui était cet homme finalement je voulais le réconforter, malheureusement j'avais aussi besoin qu'on me réconforte. Mais quitte à être gentille..


"- Je sais pas ce qu'il c'est passé, tu peux me le dire ou non. Mais je veux t'aider à trouver des réponses à toutes ces questions. Même si on se connaît depuis quelques heures. Ne sois pas désolée d'être triste. Ca arrive c'est comme ça."


J'ai trouvée ce que j'avais dis très stupide mais après tout c'était seulement ce qui m'était venu sur le moment. Il m'a répondu tranquillement :


"- Je n'ai plus de foyer. C'était mon père et il m'a bien fait comprendre que je ne pouvais pas rentrer [url=x-apple-data-detectors://4]ce soir[/url]. Sinon la conséquence seras des coups et des coups. J'ai peu d'amis, et le peu que j'ai je les connais grâce à la famille. Je n'aime pas vraiment les garçons avec qui je suis. Je veux vivre une vie correcte mais j'y arrive pas avec mes propres moyens.


- Et pourquoi ton père t'en veux?


- Mon père n'a aucun sens, aucun amour propre et je le hais. Il abuse de son autorité et de son statut d'homme. Il a le don d'exagérer et d'avoir toujours raison, selon lui bien sur. J'en ait eu marre et j'ai claquée la porte, mais mon père m'a retrouvé et je ne compte plus rentrer chez moi."


Sa vie avait vraiment l'air terrible, je n'avais pas de quoi me plaindre et je baissait les yeux, penaude. 


"- Tu sais je peut t'héberger, ce n'est pas un problème.


- On ne se connaît pas, et si je te dis tout cela [url=x-apple-data-detectors://5]ce soir[/url] c'est car je pense que n'auras aucune gravité. Car nous somme des étrangers.


- Les étrangers en peine ils s'entraides. "


J'ai bien réfléchis avant de dire ça, je ne voulait pas dire " car tu fais peine à voir " ou ce genre de phrases a la cons. 


"- Je peux pas te laisser comme ça puis tu sait, on est tous dans le même panier. Je suis désolée je sais pas si ce que je te dit c'est clair, c'est limpide. J'espère que ce que je te raconte c'est un peu comme de l'eau enfin.. voilà je raconte n'importe quoi. J'ai dit. Ouais on va peut être rentrer." 


Je me suis levée, en soupirant sur mon état étrange. Je suis rentrée dans le bar, la lumière me fait mal au yeux mais j'avance. Ma vision flou me laisse entrevoir de mauvaises choses. Qui se révèlent vrai au retour de ma vue. Mathilde avait disparue.


Mais c'était pire que ça, on m'a indiquée des toilettes, la pire des vision c'est offert à moi. Mathilde sur le sol à moitié nue. Deux hommes sur elle. 


J'ai crié, pris Mathilde sortie de se trou. 
Ils ont criés. Et dans l'anarchie de l'ambiance je ne voyait plus que ces lumières rouge et moi qui courait au milieu de cette foule enragé. J'ai seulement eue le temps de voir cette bouteille s'approcher très vite de ma tête. Puis tout est noir. 


Ensuite y avait uniquement deux visages familier. Criant mon nom en me secouant pendant que j'ouvrais les yeux. Je voulais plus de cris plus rien alors je referme les yeux et siffle "chhhhhhhhhhhhhhhhhhhht" pendant assez longtemps jusqu'à se qu'il se taisent. J'ai pris ces deux visage près de mon cœur. Je l'ai serrais très fort. 


J'ai chuchotée : " Maintenant on rentre a la maison. "


Alexander me portait, tel un petit bébé, un tout petit nourrisson. Comme si c'était mon père je voulais m'endormir dans ses bras. Son odeur me réconfortait et la douceur de son pull. Je me sentais totalement en sécurité contre lui. Comment décrire le sentiment de totale aisance que je vivait. Comme si tout était retombé, il n'y avais plus ma mère, il n'y avait plus Ewen ni Mathilde que se faisait violer. 


Nous sommes entrés très discrètement, il m'amena jusqu'à mon lit. Et j'ai juste enlevée mes talons pour m'endormir. 


Pour certains que ça effraie, Il m'a dit aux portes du sommeil :


"- J'adore tes yeux ils sont magnifiques. "


Ça m'a fait très plaisir.


"- Merci pour ta chaleur. Je lui ai dis."


On s'est directement endormis. Sans savoir que m'attendait un lettre de ma mère et une d'Ewen dans ma boîte aux lettres.

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